Date | |
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Lieu | Passe de Takhtakaracha |
Issue | Victoire Türgeşh[1],[2],[3] |
Califat omeyyade | Khaganat türgesh et alliés de Transoxiane |
Junayd ibn Abd al-Rahman al-Murri (en) Sawra ibn al-Hurr al-Abani † |
Soulouk (en) |
plus de 40 000 hommes | inconnues |
20 000 (Ibn Atham), 25 000-30 000 (Blankinship) | 10 000 (Ibn Atham) |
Conquête musulmane de la Transoxiane
Coordonnées | 39° 17′ 38″ nord, 66° 54′ 35″ est | |
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La bataille de la Passe (وقعة الشعب en arabe) est un engagement militaire prenant place en dans la passe de Takhtakaracha, un col des monts Zeravchan (actuel Ouzbékistan). Elle oppose pendant trois jours les forces du califat omeyyade, menées par Junayd ibn Abd al-Rahman al-Murri (en), à celles des Türgesh, une confédération de nomades turcs.
Au début de l'année 731, les Türgesh assiègent la ville de Samarcande, en Transoxiane, centre important sur le réseau principal de la route de la soie. Le gouverneur arabe de la ville, Sawra ibn al-Hurr al-Abani, envoie un appel à l'aide à Junayd, récemment nommé gouverneur du Khorassan. Ce dernier se porte à son secours, mais il est attaqué en route par les troupes des Türgesh. Au prix de lourdes pertes, Junayd parvient cependant à franchir la passe de Takhtakaracha, puis à rejoindre Samarcande pour se porter au secours des assiégés.
La bataille de la Passe marque un coup d'arrêt stratégique dans la conquête musulmane de la Transoxiane pour les dix années qui suivent. Pour compenser les pertes subies par l'armée du Khorassan, le califat se voit contraint contraint d'envoyer des troupes issues de ses provinces centrales, ce qui contribue à affaiblir les positions des Omeyyades face au soulèvement des Abbassides en 750, à un moment où les défections et les revers militaires aux confins du Dar al-Islam se font plus fréquents (Akroïnon, Poitiers).
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